Cameroun - Santé. Affaire Vanessa Tchatchoua: La vérité selon Issa Tchiroma Bakary

Camerpress Vendredi le 03 Février 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Hier soir 2 février 2012, Issa TCHIROMA BAKARY, ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement a rencontré la presse, dans les locaux de son département ministériel, à l’effet de faire le point sur le vol il ya 6 mois à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, d’un nouveau né appartenant à la nommée TCHATCHOUA Vanessa.

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Selon Issa TCHIROMA BAKARY, la Direction de la Police Judiciaire(DPJ), sur instructions de monsieur le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé, a ouvert une enquête qui a donné lieu à l’arrestation d’une suspecte, la nommée NGOUA ALABI  laquelle est passée aux aveux reconnaissant avoir volé le bébé, qu’elle aurait par la suite enterré dans la localité de Nkoteng, après que ce dernier soit décédé. Elle a du reste conduit les fins limiers de la DPJ sur les lieux afin qu’ils puissent vérifier ses dires.
La magistrate qui jusque là avait été indexée par certains comme gardant par devers elle le bébé volé s’est spontanément présentée à la Direction de la Police Judiciaire, et produit des documents  attestant de ce qu’elle a adopté un bébé de sexe féminin abandonné, né à l’hôpital central de Yaoundé le 13 Aout 2011,soit une semaine après celui de Vanessa TCHATCHOUA.
Les enquêteurs, pour faire toute la lumière sur les déclarations des uns et des autres ont préconisé des tests  ADN pour les deux bébés, celui qu’aurait enterré à Nkoteng la nommé NGOUA ALABI et celui détenu par la magistrate, question pour eux de comparer  avec celui de TCHATCHOUA Vanessa et voir si l’un d’entre eux était le sien.


Si les enquêteurs ont pu procéder aux prélèvements sur le corps du bébé enterré à Nkoteng, ils se sont par contre heurtés à l’opposition farouche de la magistrate qui refuse de laisser effectuer des prélèvements sur le bébé qu’elle dit avoir adopté. Cette attitude qui frise le scandale et la provocation, même à l’égard de l’opinion publique, est pour le moins étrange et suscite plutôt de la suspicion à l’égard de la magistrate, une question brûle toutes les lèvres : mais que redoute t-elle donc ?


L’on est également curieux de voir la réaction des autorités judiciaires face à cette attitude de défiance, quand on sait qu’il est question ici, non seulement d’un crime, mais aussi d’une affaire hautement sensible et porteuse de germes de perturbation de l’ordre public.
Le bébé qui dans le cas d’espèce pourrait être considéré comme l’objet voire le corps du délit peut-il valablement être soustrait aux autorités en charge de l’enquête ? La dame étant magistrate, il est à espérer que l’esprit corporatiste de nos brillants magistrats ne l’emporte pas sur l’objectivité, la probité et le professionnalisme. Il est également à féliciter et à encourager l’esprit de veille et de vigilance dont ont jusque là fait montre l’opinion publique, les médias et la société civile, afin que toute la lumière soit faite et que force revienne à la Loi.

Thierry Amouhou 

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