Opération Epervier. Affaire Mendo Ze: place au contre-interrogatoire

Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG | Cameroon-tribune Vendredi le 15 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le témoin de l’accusation, Honoré Mbang Ouboukou était face aux avocats de l’accusé Polycarpe Abah Abah mercredi dernier au TCS.

ADS

C’est finalement mercredi dernier que le contre-interrogatoire (Cross-examination) du témoin de l’accusation, Honoré Mbang Ouboukou Honoré, cadre d’administration en service au ministère des Finances, par les avocats de l’accusé Polycarpe Abah Abah a eu lieu au Tribunal criminel spécial (TCS). Avant d’entrer dans le vif du sujet, son conseil Me Mong a tenu à justifier l’absence de son client à l’audience de la veille pour non extraction.

Au cours de ce contre-interrogatoire, Me Mong, l’un des conseils de l’accusé a fait savoir que les pièces produites par le ministère public à l’audience du 19 juin dernier n’étaient pas certifiées par l’autorité compétente. « Est-ce que le ministre délégué à la présidence chargé du conseil supérieur de l’Etat a le droit de signer un protocole d’accord entre le Minfi et la CRTV. C’est une faute de jurisprudence ? Quel sort est réservé à ces pièces certifiées par l’autorité manifestement incompétente ? », a-t-il questionné. Face à ces questions, l’avocat général, André Tchoussi a tranché net sur cette polémique. « Ce débat n’a pas lieu d’être. Lesdites pièces ont été admises au dossier comme pièces à conviction. Les annexes sont des pièces produites au soutien de ce qui est un rapport dressé par les collaborateurs du Consupe. » A sa suite, le président Yap Abdou a convenu que ces documents ont été pris globalement et que le tribunal pourra y revenir sur certains aspects pris en détail dans la mesure où certains ont fait l’objet des débats.

Ainsi, Honoré Mbang Ouboukou a été entre autres interrogé sur la date de signature du protocole d’accord entre la direction générale des impôts et la CRTV, le montant des fonds reversés à la CRTV à la DGI, l’utilisation des frais d’assiette de recouvrement. Des thèmes qui ont contribué à la suspension tardive de l’audience au-delà de 18h. Elle sera reprise les 27 et 28 juillet pour continuer la cross-examination du témoin par l’accusé et ses avocats.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS