L'acteur principal, chef de fil d'un groupuscule tenace et organisé, a décortiqué l'affaire et fixe les délais approximatifs du dénouement. Assure voir, la ''lettre d'expulsion'' de l'immeuble-siège de la Fécafoot, de l'occupant, le président Tombi a Roko, qui attendrait simplement la signature. Tellement, l'homme est cohérent et maitrise son sujet que M. Ayomba, le contradicteur de circonstance, a manqué de réplique et se contentait de lui opposer le livre de l'ami Jean-lambert Nang, retraçant sa part de l'histoire de la Fecafoot. Chiffon ou pas chiffon, le mensonge ne se vend pas comme du pain.

L'heure est à la méditation. Méditation pour la surprise annoncée, que nous reserveraient les instances faitières du football mondial. Le président de l'Etoile filante ne va plus repartir au contact des voies locales aux fins d'application de la sentence de la CCA (Chambre de conciliation et d'arbitrage du Comite national olympique et sportif du Cameroun). Il est determiné à en finir dans les villes suisses de Lausanne et Zurich ou, semble-t-il, la maitrise des arcanes de décisions ne se discute pas. Sauf à nous contredire par Me Memong, représentant M. Tombi a Roko au TAS, aperçu à Lausanne par l'invité de l'Arène (Abdouraman). Avec les hommes, toute hypothèse est envisageable.

Au-delà des arguments évoqués et en l'absence d'une contradiction soutenue, ne faut-il pas jouer la carte de la patience et de la prudence dans cette affaire désormais politico-sportive ? Les enjeux sont grands et vont au-delà des primes massives encaissées de la Coupe du.monde Brésil 2010 à la derniere Coupe d'Afrique des Nations Gabon 2017. L'image de la Fecafoot importe peu dans cette bataille juridique, engageant au plus haut point le nom du Cameroun. Faut-il tout arrêter et convoquer le corps electoral ? Qui le ferait ? Faut-il renégocier avec toutes les parties au conflit et pour quelle finalite ?
Dur et chaud devant. Car, mon intuition m'indique un piege procedural ouvert et qui pourrait progressivement se refermer sur une des parties.

Pris sur le mur Facebook de Fernant Nenkam

Introduction: James Kapnang