Cameroun - Politique. Administrations camerounaises quand les sites web sont statiques…

Hugo BOYOGUENO | The Spark Mercredi le 01 Juin 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les administrations publiques camerounaises brillent par leur inactivité sur la toile. Toute chose qui contribue à la mauvaise communication, qui aboutit très souvent à la désinformation et à la non valorisation des services publics.

ADS

A l’heure où la révolution technologique gagne du terrain, l’on observe encore avec émoi et regret des lenteurs avec lesquelles certaines administrations publiques, peinent et surtout trainent à mettre en ligne des informations d’utilités publiques.

Malgré les recommandations du Chef de l’Etat, qui en décembre dernier avait sommé les Ministres du Gouvernement de la République d’être actifs dans les réseaux sociaux, force est de constater qu’en ligne, la publication des activités propres à leurs différents départements reste pour la plupart, lettre morte. A jeter un coup d’oeil sur le portail web du Gouvernement camerounais, rares sont ces administrations à jour dans la publication des informations relatives à leurs actions.

Si l’observation y relevée, est relativement différente quand il s’agit du portail de la Présidence de la République, et certains Ministères comme celui en charge des Marchés Publics, nombre de chercheurs et de chasseurs de bonnes informations, en l’occurrence des informations officielles, s’émeuvent du mutisme caractériel qui désormais constitue la marque de fabrique des administrations publiques.

A titre illustratif, l’information la plus récente publiée sur le portail du Gouvernement camerounais à savoir www.spm.gov.cm au 31 mai 2016, est relative au communiqué de presse du conseil de cabinet du 28/04/2016. Sur le même portail, il est important à toutes fins utiles, de mentionner que, pendant que le phénomène de grippe aviaire est en résurgence dans le Mfoundi notamment, et défraie la chronique, un clic sur le lien intitulé « élevage », permet de lire « Pas d'article dans la liste. ». Actualité oblige, aux lendemains de la conférenc²e économique internationale « Investir au Cameroun, terre d’attractivités », les sites web des Ministères phares, sensés porté les efforts de la croissance, restent sans écho. Le lien de certains sites web à l’instar de www.minee.gov.cm, et www.minepat.gov.cm après 2 minutes de recherche en connexion haut débit, nous propose de revisiter une actualité récente d’au moins deux semaines. A la une, aucune retombée valorisée, pas même des images courues de cet important rendez- vous.

En outre un courrier posté sur le site Web d’une administration camerounaise prend en moyenne une à deux semaines avant d’être reçu, nous confie un internaute. Pour ce qui est de réseaux sociaux, le constat reste le même sinon pire. Aucune plateforme d’informations, encore moins présents sur la toile, les hommes du Gouvernement.

Au regard de tout ceci, on est en droit de s’interroger sur l’essentiel des activités qui incombent aux services informatiques et dans une certaine mesure aux cellules de communication de ces institutions. Cette inactivité en matière de web, limite ainsi l’accès à l’information officielle, surtout pour la diaspora, la permettant ainsi de s’informer ou mieux encore de rechercher une information approximative auprès de sites web innommables.

ADS

 

Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun
Lire aussi : Abdouraman Hamadou Babba : «Le Président du Conseil constitutionnel, est obligé d'expliquer pourquoi le Président de la République veut prolonger le mandat des députés»
Lire aussi : L’honorable Nourane Fotsing appelle à la libération de Bibou Nissack le porte parole de Maurice Kamto

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS