Belgique. Abdeslam arrêté, qui cherche-t-on encore?

Carole Blanchard | BFMTV Samedi le 19 Mars 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Après l’arrestation de Salah Abdeslam vendredi, l’enquête se poursuit en France et en Belgique sur les attentats de Paris. François Hollande l’a confirmé, le réseau n’a pas fini d’être démantelé.

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Salah Abdeslam, l'homme le plus recherché d'Europe a été arrêté vendredi à Bruxelles. Lors de cette opération d'envergure de la police belge, quatre autres personnes ont été interpellées. Mais malgré ce coup de filet dont se sont félicitées les autorités belges et françaises, la traque n'est pas terminée.

En tout, près d'une trentaine de protagonistes sont impliqués dans les attentats. Outre les neuf terroristes morts à Paris et une dizaine de personnes incarcérées en France ou en Belgique, certains complices des jihadistes courent toujours.

    Attentats de Paris : auteurs et suspects par @AFPgraphics #AFP pic.twitter.com/KA57cVPQe1
    — Agence France-Presse (@afpfr) 18 mars 2016


Mohamed Abrini

Après l'arrestation de Salah Abdeslam, Mohamed Abrini est sans doute désormais en tête de liste des suspects recherchés. L'homme âgé de 30 ans avait été aperçu dans une station-essence de l'Oise en compagnie de Salah Abdeslam deux jours avant les attentats de Paris. Les deux hommes se trouvaient à bord d'une Clio utilisée lors des attaques. Dès le mois de novembre, un mandat d'arrêt international a été émis à son encontre par la Belgique.

Mohamed Abrini, comme les frères Abdeslam vient de Molenbeek où il a été vu pour la dernière fois le soir des attentats par sa famille. Il pourrait avoir rejoint la Syrie.

Des complices aux fausses identités

Plusieurs personnes dont la véritable identité n'a pas été découverte sont encore recherchées. En premier lieu, Soufiane Kayal. L'homme serait entré sous une fausse identité en Belgique avec Mohamed Belkaïd connu sous la fausse identité de Samir Bouzid et mort après l'opération de police à Forest mardi dernier en Belgique. Ces deux hommes avaient été contrôlés à la frontière austro-hongroise avec Salah Abdeslam le 9 septembre 2015. C'est également sous l'identité de Soufiane Kayal qu'a été louée une maison située à Auvelais en Belgique qui avait servi de planque à des membres des commandos de Paris.

Deux autres fausses identités ont également permis de louer deux autres planques de la base arrière belge des terroristes. L'appartement de Charleroi dans lequel ont été retrouvées les empreintes d'Adbdelhamid Abaaoud avait été loué sous l'identité d'Ibrahim Maaroufi. Une autre planque située à Schaerbeek a été louée par un dénommé Fernando Castillo. Des fausses identités derrières lesquelles se cachent encore des complices des terroristes.

Un ADN non identifié

On ne sait toujours pas non plus qui se cache derrière l'ADN retrouvé sur la ceinture d'explosifs retrouvée à Montrouge. Cette ceinture avait été découverte dans une poubelle de cette commune de la banlieue parisienne, proche du lieu où Salah Abdeslam a été localisé le soir des attentats. Mais il ne s'agit pas de l'ADN du plus jeune des frères Abdeslam interpellé vendredi. Ce même ADN a également été retrouvé sur la ceinture de Brahim Abdeslam et dans l'appartement d'Auvelais. Derrière cette trace pourrait se trouver l'artificier des terroristes.

Les frères Clain

Les voix de Fabien et Jean-Michel Clain ont été identifiées sur un enregistrement audio de revendication des attentats au mois de novembre. Les deux frères, radicalisés à Toulouse se trouvent vraisemblablement en Syrie. Leur rôle est toujours à déterminer précisément, tout comme la tête pensante des attentats de Paris. Les enquêteurs espèrent désormais avec l'arrestation de Salah Abdeslam pouvoir obtenir quelques clés sur ce réseau organisé entre la France, la Belgique et la Syrie.
 

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