Cameroun - Faits divers. Abandonnés en pleine nuit sur la route Yaoundé - Douala

Alliance NYOBIA | Cameroon Tribune Mardi le 18 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des passagers d’un bus provenant de Yaoundé dorment à la belle étoile suite à une panne peu après Pouma.

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Un bus de 70 places, ne portant les couleurs d’aucune compagnie de transport, et dont les passagers ont reçu à l’embarquement à Mvan-Yaoundé des billets portant le nom Syntinurcam, est tombé en panne dimanche vers 23h entre Pouma et Edéa. Selon Jérémie M., voyageur, une première alerte s’est produite peu après la sortie de la capitale, immobilisant l’engin pour un quart d’heure environ. Mais tout a commencé bien plus tôt dans cette aventure.

Le bus s’était positionné en face du siège d’une compagnie régulière et plutôt courue, en début de soirée ce dimanche. Ses rabatteurs faisaient leur boulot, mais à son premier passage Jérémie M. les ignore, malgré l’alléchant « il ne manque que quatre places », fonçant vers son transporteur habituel. Seulement, alors qu’il est 18h30, il apprend que les enregistrements y sont arrêtés. Une solution de rechange s’impose. Le bonhomme repasse devant les rabatteurs, et entend : « Il ne manque plus que trois places ». Là, il mord à l’hameçon. Surtout que le bus lui semble déjà bien rempli. Mais une fois son argent sorti, le bordereau lui fait comprendre qu’une quinzaine de personnes à peine sont des passagers réguliers. S’il croyait avoir tout vu…

C’est donc après Pouma que se joue le dernier acte. « Le chauffeur a serré sur le côté, dans une zone totalement obscure, aux environs de 22h », dit notre passager. Malgré quelques tripotages dans le moteur, les téléphones de passagers servant de torches, rien n’y fait. Le bus ne repart pas. Le chauffeur baisse les bras, au grand dam des voyageurs. Puis, l’obscurité aidant, il disparaît. Son motor-boy aussi. Les passagers, qui n’ont aucune compagnie à appeler, passeront la nuit là. Bouillants de rage mais impuissants. « Quelques chanceux ont embarqué dans des grumiers qui passaient. L’auto-stop ne marchait pas parce que le coin est vraiment sombre », ajoute Jérémie M. Au petit matin, les premiers bus en provenance de Yaoundé ont soulagé les autres, par petites vagues. L’incident a été signalé à la gendarmerie.

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