Cameroun - Politique. A peine remis en liberté… Les dirigeants de l’UPC annoncent la poursuite du «combat»

Blaise-Pascal Dassié | Le Messager Vendredi le 01 Mars 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le président et le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun ont donné un point de presse hier jeudi 28 février 2013 à Douala.

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« Nous sommes dans un conflit. Le pouvoir Rdpc veut organiser tout seul les élections et restreindre le champ d’expression des citoyens. Nous allons continuer à nous battre pour que les choses changent dans notre pays comme l’ont toujours voulu les pères fondateurs de notre parti. Nous ne sommes pas des automates au service du pouvoir en place. Venant d’un parti de l’opposition, l’objet de notre demande d’autorisation n’était pas incompréhensible ». Ces propos introductif qui témoignent de la détermination de poursuivre un combat engagé sont du président de l’Upc des fidèles. Alexis Ndema Same et Albert Moutoudou respectivement président et secrétaire général de l’Union de Populations du Cameroun ont voulu informer l’opinion internationale et nationale sur ce qui s’est passé mardi 26 février dernier à Douala et les conséquences qui pourraient en découler dans le long terme.

A propos de la manifestation, Alexis Ndema Same confirme que « la procédure a été faite conformément à la loi en vigueur dans notre pays auprès des autorités compétentes ». « Nous avons organisé notre marche, poursuit-il, qui n’était pas illégale tel qu’a voulu faire croire la justice. Nous étions sur le terrain et 45 mn après les forces de l’ordre ont fait irruption, confisquant nos différentes pancartes. Nous n’avons pas été motivés d’un quelconque refus de la part de l’autorité administrative. Au quel cas nous aurions suspendu notre manifestation.» A travers cette marche de protestation interrompue par les forces du maintien de l’ordre au Rond point Déido, l’Union des populations du Cameroun, affirment ses responsables, a voulu amplifier le mot d’ordre à propos de la déchéance d’Elecam. Qui selon l’Upc «ne fait pas l’affaire pour l’organisation des élections dans notre pays. » Et propose : « qu’en contrepartie de ce non à Elecam, des Camerounais pouvant organiser des élections fiables à travers une commission nationale indépendante. Nous avons des noms que nous pourrions présenter pour cela ».

L’ordre point inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre avec la presse était le remerciement à l’endroit de « tous ceux et celles qui se sont mobilisés contre cet acte arbitraire qui rappelle les comportements d’une époque que l’on croyait révolue ». En rappel, le président et le secrétaire général de l’Upc, interpellés mardi 26 février 2013 à Douala ont été déférés mercredi 28 février 2013 auprès du procureur de la République et inculpés pour « organisation d’une manifestation illégale ». Mis en liberté provisoire sous caution morale, mercredi 27 février 2013, ils comparaitront lundi 4 mars 2013 devant le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo. 

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