Les finales de la coupe du Cameroun sont prévues demain 27 juin au palais des Sports de Yaoundé.

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Injs-Fap dames. C’est sans doute le match qui va marquer l’histoire des deux clubs. Souleymane Pepouna, entraîneur des filles de l’Injs, le sait mieux que quiconque. Quand dans l’équipe d’en face, vous avez des joueuses qui maîtrisent vos basiques, il y a problème, surtout en finale de coupe du Cameroun. Remake de l’affiche de 2013 remportée par l’Injs (doublé cette année-là), Injs-Fap est une finale très attendue ce samedi au palais des Sports de Yaoundé. Les deux équipes sont habituées à se rencontrer et en championnat cette année, Fap a pris le dessus en décrochant le titre de champion. Le souvenir de l’Injs, sans titre de champion, est loin, très loin dans la mémoire. Il faut remonter à 2006. Cette année-là, le sésame leur avait filé entre les doigts. Mais depuis huit ans, INJS n’avait pas de rivale. Jusqu’à cette année. Vous imaginez le mal-être du club, habitué au doublé. Une blessure qui ne pourra être pansée qu’avec la victoire d’un titre : celui de la coupe du Cameroun. Et pour Souleymane Pepouna, « on ne peut pas tout perdre en une saison. C’est inimaginable.  Fap nous a battus en début de saison parce que nous n’avions pas changé notre façon de jouer. Maintenant, c’est d’une autre façon que nous nous présenterons », confie-t-il.

Chez les filles de l’Injs, il y a ce potentiel des intérieurs que l’on ne retrouve pas en face. Mais il y a aussi l’adresse sur les rebonds défensifs. La présence de Siloise Gano, Sandrine Ayangma et des autres renforce le côté technique et c’est l’atout expérience. Pour l’expert Fiba Alexis Siéwé, la rivalité devient assez équilibrée dans ce sens où l’Injs n’a plus le monopole. Du coup, pas de pronostics hâtifs entre ces deux équipes de la région du Centre. Fap a remporté le titre de champion devant l’Injs, grâce à la différence de points d’abord (+4 pour Fap contre -4 pour l’Injs). Entendu qu’en termes de matchs gagnés et perdus, les deux équipes comptent respectivement sept matchs et une défaite. Et en confrontations directes, c’est une victoire partout pour chacune.  La venue de Fap depuis 2011, dans l’univers du basketball féminin a changé les habitudes et contraint certaines joueuses à « fournir davantage d’efforts ». C’est une équipe jeune, qui progresse rapidement et travaille. La présence de transfuges de l’Injs est venue renforcer la capacité technique du groupe. Avec ses coéquipières, Josiane Abada, ailière de Fap, pense au doublé. Pourquoi pas ?

En marge de cette finale dames, une autre histoire de remake entre l’Ecole de basket de Douala (3e au championnat) et All Star de Bamenda (6e). La dernière équipe, après son doublé l’an dernier, a connu une saison très difficile et espère sauver la face en remportant la coupe. Les jeunes seront aussi sur le parquet. Si l’on est habitué aux finales juniors messieurs, cette année, ce sera la première chez les filles entre Nzui-Manto et Phœnix d’Ebolowa. Demain dans la matinée, il y aura de quoi meubler la journée pour les férus et les jeunes vacanciers. Entre une journée à se tourner les pouces et un spectacle de basketball, le choix va être vite fait en attendant l’Afrobasket dames à Yaoundé.

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