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Cameroun - Environnement. 450 éléphants tués au Cameroun depuis le début de l'année

Audrey Chauvet | 20minutes.fr Jeudi le 01 Mars 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le trafic illégal d'ivoire explose...

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Le phénomène inquiète en haut lieu: mardi, la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) a publié un communiqué exprimant sa «profonde inquiétude» pour les éléphants du Cameroun. Depuis quelques mois, le braconnage s’intensifie et on recense déjà 450 bêtes tuées dans le parc national de Bouba Ndjida, au nord du pays.
Ivoire contre armes

Chassés pour alimenter le trafic d’ivoire, les éléphants ne sont pas menacés qu’au Cameroun. «La tendance a été observée dans plusieurs pays où des braconniers disposant d’armes sophistiquées déciment les populations d’éléphants, souvent en toute impunité», déplore John Scanlon, secrétaire général de la Cites. Profitant de la saison sèche, les braconniers du Tchad ou du Soudan ont ainsi tué des dizaines d’éléphants pour revendre leurs défenses en échange d’argent, d’armes ou de munitions.

Pour mettre un terme à ce phénomène, une seule solution: enrayer le trafic illégal d’ivoire et traduire en justice les braconniers. La Cites appelle pour cela à une meilleure collaboration entre les gouvernements des pays concernés, l’organisation de police internationale Interpol et la Banque mondiale. En attendant, le prix de l’ivoire continue à attiser les convoitises: lorsqu’elle sort du Cameroun, une pointe d’ivoire peut voir sa valeur multipliée par cinq, voire par dix.

 

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